À propos du projet Iconic Alumni

Audencia continue de mettre en avant les parcours inspirants de ses diplômés avec 10 nouveaux portraits dans les pages suivantes, portant ainsi la galerie iconique des alumni à un total de 44.
Nous sommes ravis de partager avec vous une collection de profils qui reflètent la diversité du réseau d’anciens d’Audencia.
Ces entrepreneurs, freelances et chefs d’entreprise de toutes générations, de France et d’ailleurs, ont choisi leur propre voie. Plongez dans 44 histoires passionnantes et découvrez leurs parcours et leurs réalisations. Chaque portrait raconte une histoire de choix de vie, d’opportunités, de courage et d’audace.


Focus sur Katia Hérault, intervieweuse et rédactrice des 3 premières galeries de portraits.

La diplômée Katia Hérault (GE 2001) est l’intervieweuse et la rédactrice des 2 premières éditions Iconic alumni. Elle a gentiment accepté d’être interviewée à son tour sur sa propre expérience.

Qu’avez-vous particulièrement apprécié dans cette deuxième série de portraits de diplômés emblématiques ?

Chaque entretien me surprend toujours, sans doute en raison de la diversité des profils. Certains occupent des postes importants dans des entreprises prestigieuses, d’autres réalisent leurs rêves d’entrepreneurs ou se lancent dans des carrières imprévues. Les idées préconçues que j’ai pu avoir avant un entretien sont rapidement battues en brèche. On peut penser que Quang est issu d’un milieu aisé, alors qu’il a grandi dans un village vietnamien sans électricité. Beauty, vice-ministre de l’agriculture du Botswana, avait un agenda si chargé qu’il nous a fallu huit mois pour obtenir une séance avec elle, mais elle s’est révélée aussi bavarde que ravie de parler de ses origines et de son parcours professionnel. Céline, PDG du joaillier De Beers, est une passionnée de moto aussi à l’aise sur le tapis rouge du Festival de Cannes qu’en cuisine pour préparer un sarladais confit… Bref, les surprises font de ces conversations des moments privilégiés !

Votre approche a-t-elle évolué entre les deux séries ?

Les premières minutes sont toujours cruciales pour établir un climat de confiance qui est si important pour la qualité de l’entretien. Je veux que les anciens élèves me racontent leur histoire de la manière la plus détendue et la plus naturelle possible. Je dois pouvoir recueillir des histoires riches, surprenantes et personnelles. Je me sens privilégiée d’avoir des personnes aussi inspirantes qui partagent avec moi des moments clés de leur vie. Je pense à Fulgence, capitaine de l’équipe de rugby de Montpellier, qui m’a raconté le jour où il s’est retrouvé face aux All Blacks…

Avez-vous rencontré des difficultés particulières au cours des entretiens ?

Il faut veiller à éviter les clichés. Je dois parfois creuser pour trouver un angle plus personnel qui donnera plus d’âme à l’interview. Il peut être plus facile d’interviewer des personnes qui n’ont pas l’habitude de ce genre d’exercice, car elles ont tendance à être plus spontanées et à s’ouvrir davantage.

Si vous ne deviez retenir qu’une seule réflexion de toutes ces histoires, quelle serait-elle ?

Je trouve que la notion de succès est relative. Il y a autant de définitions du succès qu’il y a de personnes. Pour certains, il s’agit de s’assurer qu’ils apprennent et se développent en permanence. Pour d’autres, il s’agit d’accéder à des postes où ils peuvent faire la différence ou d’atteindre un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Quelques chiffres sur ces 4 éditions de portraits emblématiques :

44 portraits
44 inspiring life journeys
22 women / 22 men
38 business leaders
15 CEOs
1 government minister
1 rugby world cup finalist
1 reiki master
1 petrolhead
29 world travellers